J’aime à penser

   

Tant de souvenirs nous reviennent
Et en ces occasions nous surprennent,
Étrange trouble qui nous atteint
Sans que nous n’y puissions rien.

J’aime à penser que ces souvenirs 
Accumulés au fil des années
Nous feront encore longtemps sourire,
Comme autant de bonheurs amassés.

Si rien ne lui fut jamais donné,
Si elle connut bien des problèmes,
Malgré tout, elle était la vie même,
Toujours se dépensant sans compter.
 
J’aime à penser que ce qu’elle fit
Sonne comme un bel hymne à la vie,
Un bel exemple de ce qui fut
À ceux et celles qui l’ont connue.

Oh, sans dresser son panégyrique,
Je revois bien son port magnifique
Mais sans doute ce qui m’a charmé
Pendant toutes ces longues années
Tient d’affinités électives
Signe d'une tendresse effective.

J’aime à penser qu’il y a un Éden
Pour mettre du baume sur nos peines,
Que dans ce que la vie nous propose,
Il en reste vraiment quelque chose.

Quand je vois cette belle famille
Et tous ces beaux enfants qui fourmillent,
J’aime à penser que tout a un sens
Malgré le chagrin de son absence.

 

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<< Christian Broussas • J'aime à penser © CJB  ° 13/07/2021  >>
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